Personnaliser les préférences en matière de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctionnalités. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.

Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site. ... 

Toujours actif

Les cookies nécessaires sont cruciaux pour les fonctions de base du site Web et celui-ci ne fonctionnera pas comme prévu sans eux.Ces cookies ne stockent aucune donnée personnellement identifiable.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies fonctionnels permettent d'exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur des plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source de trafic, etc.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui permet de fournir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de publicité sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités personnalisées basées sur les pages visitées précédemment et analyser l'efficacité de la campagne publicitaire.

Aucun cookie à afficher.

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’Apocalypse joyeuse – Une histoire du risque technologique

mardi 4 novembre 2014

Conférence de Jean-Baptiste Fressoz, chargé de recherche CNRS, centre Alexandre Koyré, Paris.

Cycle Jalons pour une histoire des sciences de l’homme, en partenariat avec les écoles doctorales : Lettres, pensée, arts et histoire ; Sociétés et organisations ; Cognition, comportement, langage(s) de l’université de Poitiers.

Le point de départ de « L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique » est de retourner la question mal posée de la « prise de conscience environnementale » et de ses origines historiques. L’histoire qu’il faut raconter n’est pas celle d’une prise de conscience, mais celle de la production savante et politique d’une inconscience modernisatrice. D’où le choix d’une narration centrée sur les « petites désinhibitions modernes » et l’étude de quelques uns des dispositifs qui ont accompagné le passage à l’acte technologique aux XVIIIe et XIXe siècles : l’extension de la notion de risque à la vie elle même, l’instauration de comités d’experts gérant et imposant les innovations pour le bien de la nation et de l’économie, le basculement des étiologies médicales de l’environnemental au social, la financiarisation des atteintes à l’environnement ou bien encore la norme de sécurité. « L’Apocalypse joyeuse » montre comment au début du XIXe siècle, les sciences et les techniques ont ajusté les ontologies et les objets dans le but d’instaurer un « monde économique » taillé à la mesure de l’homo-œconomicus.

Enregistrement
Lecteur audio

Et aussi