Le marin, l’astronome et l’observatoire

mardi 23 novembre 2010

accès libre et gratuit

Conférence de Olivier Sauzereau, chercheur-doctorant au Centre François Viète d’épistémologie et d’histoire des sciences et des techniques de l’université de Nantes.
En partenariat avec la Société des sciences de Châtellerault.

Enregistrement de la conférence:

Durant des millénaires, seule lʼobservation des astres permettait aux capitaines dʼun navire de connaître une position sur lʼocéan. Pouvoir déterminer avec exactitude la latitude et surtout la longitude sur toutes les mers du globe est devenu un véritable enjeu dʼEtat.  Aux XVIIe et XVIIIe siècles, plusieurs prix de grandes valeurs ont été proposés par les différentes puissances maritimes à celui qui découvrirait enfin le secret des longitudes. La solution qui finira par s’imposer est l’utilisation du chronomètre de marine. En 1760, après quarante années de labeur, l’horloger anglais John Harrison réussit à construire une merveille de technique : la montre H4. En France les horlogers Berthoud, Le Roy puis Breguet apportent aussi de nombreux perfectionnements à l’art de l’horlogerie marine. Cependant, ces montres, appelées également garde-temps, montres de marine puis chronomètres, nécessitent, avant chaque embarquement, un contrôle rigoureux par des observations astronomiques. A partir des années 1810, la France s’engage dans la mise en place d’un réseau d’observatoires de la Marine dans les principaux ports afin d’offrir un service de contrôle des montres de marine.

Cycle de conférences astronomie – histoire de l’astronomie – organisées en partenariat avec la Société de sciences de Châtellerault.

Et aussi