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Carte Blanche : INA : Représentation du travail à la télévision par les réalisateurs de la télévision publique

mardi 1 février 2011

4 euros les deux séances

Mardi 1er février à l’auditorium du Musée Sainte-Croix (Entrée par l’Espace Mendès France) à partir de 20h – 4 euros les deux séances

L’INA est partenaire du festival Filmer le travail, à ce titre une carte blanche lui est accordée sur le thème de la Représentation du travail à la télévision. La séance est répartie en deux partie pour une durée approximative de trois heures. La séance sera animé et présenté par Sylvie Richard et en présence d’un réalisateur télévisuel invité : Maurice Failevic.

Focus sur ce que la critique a appelé « l’écriture par l’image », une nouvelle forme de fiction à l’écoute des problèmes de société et particulièrement ceux du monde du travail.

Deux réalisateurs sont particulièrement représentatifs de cette tendance :Maurice Failevic et Yves Laumet. Ils sont passés par l’expérience du documentaire, et leur démarche est sensiblement la même : longs repérages préalables, enquêtes minutieuses, enregistrement de témoignages pour écrire un scénario et des dialogues, mélanger comédiens et non professionnels interprétant leur propre rôle.

Première séance : 20h

De la belle ouvrage
Réalisation : Maurice FAILEVIC
Fiction – France
Production : Ina (ORTF)
Année : 1970
Durée : 90′

C’est la chronique de la crise que traverse un ouvrier fraiseur de 30 ans, hautement qualifié, lors de l’installation dans l’atelier d’une machine robot. Tout ce qui jusqu’ici justifiait ou donnait un sens à son existence, la conscience professionnelle, la nécessité d’une engagement syndical et politique est remis en question.
Plusieurs séquences offrent une large place à la représentation du travail manuel en usine, aux gestes, aux machines, un monde avant l’automatisation.

Deuxième séance : 22h

La Retraite de Jean
Réalisation : Yves LAUMET
Documentaire – France
Production : Ina
Année : 1981
Durée : 54′

Yves Laumet filme une journée de la retraite de Jean Belay quelques temps après son départ de la petite entreprise dans laquelle il avait travaillé pendant une trentaine d’années. Le film, tourné dans le quartier des Lilas, à Paris, montre Jean au milieu des ses copains, dans sa solitude aussi. Cet ouvrier, homme remarquable, étonnant comédien qui avait déjà interprété son propre rôle dans de précédents films de laumet, est mort en 1980

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