Performance sonore et visuelle de Sébastien Roux et de Vincent Epplay ce dimanche au Planétarium

Actualisé le 20 août 2012 à 20 h 14.

Le Lieu multiple, pôle création numérique de l’Espace Mendès France, présente le dimanche 6 décembre à 18h Sébastien Roux et Vincent Epplay au planétarium de Poitiers.  Une performance sonore et visuelle en deux parties qui permettra de rencontrer en public les compositeur de « Concatenive MU » et une musique exigeante, dérangeante, drôle et toujours inventive.

La performance se déroulera en deux partie

Revers Ouest
Rendez-vous Switch off : écoute dans le noir

Revers Ouest est un projet à part de l’oeuvre de Sébastien Roux.
L’album en forme de collage radiophonique a pour objet Nantes, ville de l’ouest : la Loire, les bâtiments, le tuffeau… Les traitements numériques et les voix collectées sont fragmentées en un ensemble digital perturbant où les annonces du tramway et les sonorités ferroviaires sont baignées dans des strates sonores métalliques
et suraiguës.

Live
Avec l’album Concatenative Mu
, Vincent Epplay (musicien, plasticien) et Sébastien Roux inventent une musique concrète punk, noisy, à la fois exigeante, dérangeante, drôle et toujours inventive.
Les références du duo d’improvisation se trouvent du côté du plunderphonic
de John Oswald, Negativland, The Tape Beatles, ainsi que du côté de la musique expérimentale allemande des années 80/90 auxquelles ils ajoutent une virtuosité de composition toute personnelle.
http://www.cd1d.com/artistes-sebastien-roux-c-1_1234.html

Tarifs 6 et 4 euros
réservation à l’Espace Mendès France au 0549503308

Sebastien Roux

Né en 1977, Sébastien Roux vient à la musique comme guitariste dans divers groupes de rock avant d’entamer une carrière de compositeur de musique électronique qu’il déploie tous azimuts : disques (en solo ou en collaboration avec Greg Davis, Vincent Epplay, Eddie Ladoire), concerts de musique acousmatique, improvisation (avec Kim Myhr, David Fenech), performances audiovisuelles, musique pour la danse (il collabore actuellement avec la jeune chorégraphe Marinette Dozeville et a signé la musique et le design sonore du récent Pan de Lionel Hoche), art radiophonique (en 2005, il est lauréat du concours d’art radiophonique de La Muse en Circuit), ciné-concerts (pour Nanouk l’Esquimau à la Fondation Cartier avec Vincent Epplay), installations sonores (la série intitulée Wallpaper Music avec sa prochaine incarnation lors du festival FriArt à Fribourg ainsi que Précisions sur les Vagues, installation en collaboration avec Célia Houdart et Olivier Vadrot, présentée lors du festival d’Avignon 2008).

Parallèlement, Sébastien Roux travaille à l’Ircam comme assistant du compositeur Georges Aperghis pour ses pièces Avis de Tempête, Happy End et Dans le Mur. Il a présenté son travail en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Il a été invité par de nombreux festivals comme Archipel (Genève), Musique Action (Nancy), Nuit d’hiver (Marseille), Netmage (Bologne), WhyNote (Dijon), Présences Electroniques (Radio France), J’en Rêve (Fondation Cartier), Musica (Strasbourg), Net Days (Bruxelles), Santarcangelo (Italie), Akousma (Montréal), BEAF (Bellingham Electronic Arts Festival, Etats-Unis)…

Son travail est documenté par les labels Brocoli, Apestaartje, 12k, Carpark, Room40, n-rec, Optical Sound Tiramizu et Tsuku Boshi. Il est compositeur en résidence à La Muse En Circuit en 2009 et, pour la saison 2009-2010, au centre national de création musicale Césaré (Reims).
Cette année le verra aussi travailler à une suite de Songs (album paru chez 12k en 2006), commande du GRM qui sera créée en 2010.

« Sébastien Roux est l’une des figures les plus intéressantes de la scène électronique française : sa double culture, à la fois savante (…) et «populaire» lui offre de composer une musique extrêmement évocatrice, mariant l’électronique et l’organique avec une intelligence qui n’oublie pas de parler aux sens – à l’instar d’un Fennesz ou d’un Mitchell Akiyama. Sébastien Roux s’est ainsi affirmé comme un musicien curieux et vagabond, ce que l’on peut également traduire par nomade et ouvert à toutes les collaborations : outre l’opéra d’Aperghis (…), on a pu ainsi le retrouver récemment à l’oeuvre sur l’album Heller (…),en duo avec le Chicagoan Greg Davis… Sur scène, il s’adapte à une multitude de configuration, pour des sets toujours très richement
atmosphériques. »
David Sanson pour www.mouvement.net

SELECTION DISCOGRAPHIQUE
Paquet Surprise » (Carpark Records)
« Pillow » (Apestaartje)
« Songs » (12k)
« Revers Ouest* » (Room40)

EpplayVincent Epplay

Vincent Epplay, artiste/musicien, élabore une recherche multiforme mettant en jeu la matérialité du son et ses modes de diffusion/réception.
Développant une pratique qui emprunte à la fois aux arts visuels et aux musiques électroniques, il interroge les rapports son/image, le contexte de la diffusion (durée, lieu), et le rapport à l’audio spectateur.
A partir d’installations ou d’interventions live, son travail se confronte à l’écoute du public sous la forme traditionnelle du concert, ou explore la dimension architecturale, plastique du son à travers la réalisation de dispositifs sonores installés.
Récemment, ont ainsi été montrées « Juke-box pour musique sans titre » dans le cadre de l’exposition « Live » au Palais de Tokyo ; Cabine n°5 ’exposition « Ecoute » au Centre Georges Pompidou ; Reprise de l’effet relief, Transpalette /Emmetrop, Bourges , installation de Cabine d’écoute #5 au Kusnst-Werke dans le cadre de Art France Berlin à la suite d’une résidence à Berlin ( Villa Médicis hors les murs – AFAA). « Station des ondes : La traversée ». Le CENTQUATRE Paris

Il se produit régulièrement en concert, en solo ou en collaboration dans différents festivals en Europe (Villette numérique – Paris, Netmage – Bologne, Transmediales – Berlin, Festival de Buenos Aires).

GRM / la Muse en circuit pour une création sonore avec Sébastien Roux, Maison de radio France, Paris 2006.
En 2005 – 2006, il collabore avec la chorégraphe Maria Donata d’Urso pour la création du solo
« Collection particulière » 2005 et Lapsus 2007.

 

Publié par thierry pasquier

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