Européennes en guerre : penser la Grande Guerre à partir des femmes et du genre

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Conférence de Françoise Thébaud, historienne, spécialiste de l’histoire des femmes.

Longue et meurtrière, la Grande Guerre n’est pas qu’une affaire d’hommes. Il s’agira d’abord de présenter la façon dont les historiennes et les historiens ont traité la question depuis plus de quarante ans, de la recherche de l’expérience des femmes aux approches de genre. La conférence abordera ensuite, avec une perspective comparatiste, quatre points essentiels : la chronologie et les formes de la mobilisation ; les épreuves subies (solitude, deuil, pénuries, violences sexuelles) et les mutations de la vie quotidienne ; les engagements patriotiques et pacifistes dont ceux des féministes qui se pensent comme une élite féminine ; les effets de la guerre sur les trajectoires individuelles et sur la place des femmes dans la société. L’usage d’un powerpoint permet à la fois de mieux se faire comprendre, de montrer des sources de l’historien, de plonger l’auditoire dans la culture visuelle du temps de la guerre où les femmes sont très présentes.

Dans le cadre du cycle « Les amphis des lettres au présent », organisé en partenariat avec l’UFR Lettres et langues de l’université de Poitiers, sous la direction scientifique de Stéphane Bikialo, maître de conférences en langue et littérature françaises et Martin Rass, maître de conférences en civilisation et histoire des idées allemandes, université de Poitiers.

Toutes les dates

1 avril 2015 UFR Lettres et langues, amphi Virginia Woolf : 1 rue Raymond Cantel, 86000 Poitiers, France
14 h 00 -> 16 h 00
 

1 commentaire

  1. Cher/es collègues,

    Ce serait utile et agréable de faire connaître aux collègues historien/nes les invitations de collègues historien/nes.
    A ce titre, je vous fais part de l’organisation dans le cadre de l’UFR Sciences humaines et arts d’une journée Femmes et pouvoirs le 2 avril 2015 salle des actes à l’Hôtel Fumé.
    Elle verra intervenir Sylvie Steinberg, spécialiste du travestissement à l’époque moderne, Samuel Mathaud sur le pouvoir du corps des femmes, Marie-Calude Albert sur l’affirmation des femmes à l’usine pendant les guerres du 20e siècle, Catherine Coquery-Vidrovitch, les femmes africaines, les combat pour le pouvoir. L’historienne du féminisme du 19e siècle, Michèle Riot-Sarcey, y fera une conférence sur Femmes et pouvoirs, l’impossible liaison. Auparavant une table ronde rassemblera des femmes, créatrice et responsables associatives qui évoqueront la façon dont elles vivent et pensent la question des pouvoirs. Amicalement,Anne Jollet, maîtresse de conférences en histoire moderne, Université de Poitiers.

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