La Fête de la science est terminée. Nous ne connaissons pas encore les chiffres de la fréquentation mais nous pouvons d’ores et déjà écrire que le nombre de manifestations en Poitou-Charentes est sans précédent (plus de 180 alors même que l’université de Poitiers organisait son chapiteau une quinzaine plus tôt) depuis que cette manifestation existe. Il y a quelques semaines, une autre initiative régionale celle-ci, Images de sciences, sciences de l’image, a elle aussi dépassée nos espérances par le nombre de lieux associés, le nombre de diffusions et de débats proposés mais surtout en raison de son succès auprès des publics. Ajoutons au tableau le festival Filmer le travail et l’université d’été Au delà du développement, deux autres manifestations dont la qualité et le succès auprès des publics ont été unanimement salué. Une autre opération en cours Inventaire des mémoires ouvrières de Poitou-Charentes est très prometteuse. Elles sont emblématiques du potentiel de mobilisation et d’entrainement que peuvent motiver ces thématiques d’actualité si elles sont traitées avec le recul du médiateur et le soucis de préserver la pluralité des regards et la richesse des confrontations.
Carte incomplète des lieux où l’EMF est intervenu en région en 2009
En quelques années, après un long travail de maturation, l’Espace Mendès France a ainsi tissé un réseau de partenariats en région avec les deux universités, les organismes de recherche et les communautés éducatives et associatives. Ce travail de fond a été rendu possible par la présence des collectivités, »historiquement » avec la ville de Poitiers et la région Poitou-Charentes, mais depuis peu en convention avec conseil général des Deux-Sèvres, des communautés de communes et de nombreux acteurs sociaux et culturels. Toujours en concertation avec les uns et les autres le centre propose ses services et des actions diversifiées de culture scientifiques et techniques avec pour objectif essentiel d’initier et d’alimenter les grands débats en cours, toujours plus nombreux, à petite ou a grande échelle, où les scientifiques sont impliquées ou sollicités.
Parce que justement, à l’heure où nos concitoyens s’interrogent sur les changements climatiques, des questions de santé publique et d’histoires, des technologies de plus en plus invasives, etc. notre établissements maintient son équilibre pour assurer le rôle de « tête de réseau territorial », être acteur de la médiation scientifique, technique et industrielle et enfin disposer d’un mode de gouvernance adapté aux objectifs et au contexte local ; triptyque pour lesquelles le label national Sciences culture, innovation lui a été décerné en 2008 par le ministère de l’enseignement supérieur et de recherche.
