Vendredi 3 février 2012 – Espace Mendès France / Musée Sainte Croix – Entrée gratuite
Femmes d’Afrique : travail des femmes / films de femmes
en présence de Ndeye Souna Dieye et Laurence Petit-Jouvet
18h – Le goût du sel Avant-première, suivie d’un échange avec la réalisatrice
– Prix du scénario Filmer le travail 2011 –
Réalisation : Ndeye Souna Dieye
Documentaire – France / Sénégal
Production : Les Films de l’Atelier, TV Rennes 35, Zaradoc
Année : 2011
Durée : 52′
Près de Saint-Louis du Sénégal, le village de Nagy Ngay vit de la culture du sel selon une organisation communautaire complexe : les hommes délimitent les champs de sel, les femmes s’occupent de la récolte. Au moment du partage, les hommes reçoivent une partie de la récolte, alors que ce sont les femmes qui ont eu toute la peine.
Je suis fascinée par le travail des femmes, leurs gestes et leur capacité à exploiter cette ressource naturelle avec des moyens les plus rudimentaires et dans des conditions très difficiles. Mais à travers la culture du sel, je ne peux m’empêcher d’observer, une fois de plus, un rapport inégalitaire entre les hommes et les femmes comme il en existe trop souvent dans nos cultures.
À Ngay Ngay, les femmes sont les chevilles ouvrières de cette activité séculaire, et peuvent être exploitées par leurs propres maris. Mais de petites prises de conscience commencent à se faire et préjugent d’une autre distribution des rôles.
19h30 – Mots d’ouverture des partenaires et de l’équipe
20h – Buffet d’ouverture
21h – Correspondances Projection suivie d’un échange avec la réalisatrice
Réalisation : Laurence Petit-Jouvet
Documentaire – France / Mali
Production : Avril, Arcadi, Image au féminin
Année : 2010
Durée : 58′
Des femmes de la diaspora malienne vivant à Montreuil en Seine-Saint-Denis s’adressent, dans une “lettre filmée” à une personne de leur choix, réelle ou imaginaire. Des femmes de Bamako et de Kayes au Mali s’en inspirent ensuite librement, pour réaliser à leur tour leur lettre “filmée”. Chacune était invitée à parler de son travail, chacune a saisi l’occasion pour dire ce qui est important pour elle. Toutes ont participé aux étapes successives de la fabrication de ces courts métrages, dans le cadre d’ateliers de création audiovisuelle menés en France et au Mali par Laurence Petit-Jouvet. L’ensemble forme un film qui enjambe les distances, fait résonner ces voix qui expriment les frustrations, les passions, la résistance de ces femmes.