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Faire une sociologie du judaïsme à partir du prisme de la filiation adoptive

mardi 12 novembre 2013

Conférence de Sophie Nizard, chercheur associé au Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (CEIFR-EHESS-CNRS), et membre du bureau de l‘association française de sciences sociales des religions.
Au départ de cette recherche sur l’adoption en milieu juif, une question : comment et quoi transmettre à un enfant non issu biologiquement de soi ?
L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit d’intégrer un enfant « venu d’ailleurs », d’un ailleurs de la famille voire d’un ailleurs de la nation : l’enfant adopté est parfois radicalement autre, par son histoire ou sa préhistoire, par son pays de naissance, par son type physique ou la couleur de sa peau… Un enfant adopté, élevé dans une famille juive, fait-il sienne l’identité de ses parents ? Identité religieuse, culturelle, valeurs, traditions et mémoire familiales…
Cette recherche nous conduit à définir les conceptions de la filiation et de l’appartenance dans la tradition juive et à analyser la manière dont ces conceptions se traduisent ou non dans les sociétés contemporaines, en France et en Israël. Cette démarche comparative suppose également une exploration des représentations de l’adoption et des institutions en charge de l’adoption dans les deux pays.
Ce travail a également permis, en partant de la filiation adoptive, de comprendre de manière plus large les modalités de construction des identités juives contemporaines.

Cycle de conférences organisées en partenariat avec le laboratoire Migrations internationales : Espaces et Sociétés (MIGRINTER, UMR 6588 CNRS-Université de Poitiers).

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