Visioconférence assurée par Dominique Aimon, ingénieur de l’Ecole Centrale de Lyon.

En serait-il des sources d’énergie comme des codes vestimentaires : serions-nous soumis à des « effets de mode » ? L’atome dans les années soixante-dix, plus près de nous le solaire et l’éolien, aujourd’hui l’hydrogène. A en juger par la multiplication des articles de presse et des programmes de recherches généreusement subventionnés, l’hydrogène pourrait participer aux alternatives énergétiques de demain. Mais l’expérience nous a appris à ne pas prendre comme argent comptant les promesses des industriels et des professionnels de la politique. Revenir aux fondamentaux de la physique, de la chimie et à l’examen serein des réalités est plus pertinent que de s’attacher à des dogmes.

Pour compliquer les choses, il semblerait que, comme pour le cholestérol, il y ait du bon , du moins bon et du mauvais parmi les nombreuses « couleurs» de l’hydrogène , On ne devrait pas parler de l’ hydrogène mais plutôt des hydrogènes car entre le « blanc », le « gris », le « bleu », le « turquoise », le « rose », le « vert » et le « jaune », nous avons vraiment besoin d’y voir plus clair.

Comme la plupart d’entre nous n’a que des souvenirs ténus d’éventuels cours de physique-chimie où la curiosité des mélanges et de leurs couleurs prenait le pas sur l’apprentissage des formules, comment se faire un avis sur l’intérêt des utilisations possibles de ce gaz ? Avant tout, c’est quoi, l’hydrogène ?
D’où sort-il ? Comment est il fabriqué ? Comment peut-on le transporter et l’utiliser ?

Une fois de plus, avant de prendre parti, essayons de mieux comprendre ensemble !

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