Des remédiations technologiques au réchauffement climatique

Modalités d'accès
Gratuit; Tous publics.
Sur réservation en ligne.

Table ronde avec Bernard Legube, professeur émérite, ENSI-Poitiers, IC2MP-CNRS, université de Poitiers, administrateur de AcclimaTerra, de l’Agence régionale de biodiversité, président du Conseil scientifique du Bassin Adour-Garonne et de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et François Nau, professeur honoraire à la Faculté des Sciences de Poitiers et Jean-Bernard Saulnier, professeur retraité, ancien directeur du laboratoire de thermique à l’ENSMA  Poitiers.

Après une courte introduction sur les derniers acquis scientifiques sur le changement climatique (B. Legube), Jean-Bernard Saulnier s’interrogera sur la géo-ingénierie comme voie réaliste pour combattre le changement climatique. Le concept de géo ingénierie peut se définir comme l’ensemble des techniques ayant une visée corrective à grande échelle (celle de la planète : atmosphère, sous-sol, océans…), d’effets de la pression de l’homme sur l’environnement (2014). Peut-elle réellement constituer un moyen de lutte réaliste (coûts, délais de mise en œuvre, impacts contrôlés, règles de gouvernance acceptables…) pour lutter contre le réchauffement  climatique ? Trois exemples seront proposés. Ils concernent :
• une action sur la météo (provoquer localement de la pluie face à la sècheresse, pour sensibiliser aux aspects relevant d’un l’impact régional, et à la nécessité d’une gouvernance acceptée),
• une action à plus grande échelle, sur le climat, et agissant sur le flux solaire incident
• et des actions de lutte contre les émissions de CO2
La conclusion suivra celle de G. Moal (IFRI, 4 février dernier). Ces techniques apparaissent comme « encore extraordinairement chères et peu efficaces et leur portée est à l’heure actuelle infime ». Néanmoins, l’enjeu de la géo-ingénierie pourrait grandir à mesure notamment que les coûts de certaines technologies baisseront ou que les émissions de gaz à effet de serre n’entameront pas le déclin nécessaire.
Dans une troisième intervention (F. Nau), le sujet des remédiations naturelles au réchauffement climatique sera esquissé, avec en particulier le rôle possible de la reforestation. La soirée se terminera par une large discussion avec l’auditoire – et éventuellement entre les intervenants !

Dans le cadre du Festival Voix Publiques « Toujours plus… ?! »

Toutes les dates

29 mars 2022
18 h 30 -> 20 h 30