Nanosciences et création

jeudi 13 octobre 2011

Table ronde avec Selma Lepart, artiste, Jean-Sébastien Filhol, maître de conférences, agrégé en sciences physiques de l’université de Montpellier II et de Yves Ceniatempo, responsable scientifique de l’EMF. En vidéotransmission (Selfwolrd de I.Chabannaud) avec des artistes et chercheurs présents au centre des arts d’Enghien (membre du ran) à l’occasion de l’exposition « invisible & insaisissable » qui y a lieu du 22 sept au 16 déc 2011.

Les nanosciences sont à caractère fortement pluridisciplinaires (chimie, biologie, sciences de la matière…) et se devaient d’étendre leur champs d’expérimentation vers l’art contemporain. elles nous interrogent sur les représentations artistiques de l’infiniment petit, au delà du nanomètre, à un niveau « invisible et insaisissable ».

La présence de Selma Lepart à Poitiers pour la présentation d’Esquive donne une bonne occason de parler de la mise en forme de ce projet qui s’est appuyé sur les compétences scientifiques afin de développer les caractéristiques des ferrofluides qui caractérisent cette création artistique.

Présentation ESQUIVE // SELMA LEPART du LUN 10 > DIM 16 OCT 
Résidence de recherche / installation
Salle Galilée // entrée libre // horaires d’ouverture de l’Espace Mendès France

Résidence de recherche au Lieu multiple du 3 au 9 oct // en partenariat avec l’université de Montpellier II et bipolar (Montpellier)

http://www.selmalepart.com/installation%20/esquive/

Selma Lepart : écriture, conception, réalisation, programmation informatique // Olivier Company (Chercheur au lirMM) : mécanique et moteur du projet // Jean-Sébastien Filhol (Maître de conférences, agrégé en sciences physiques) : ferrofluides // Jérôme Dalègre : programmation informatique // Grégory Diguet (bipolar) : développement projet, coordination, communication, diffusion // Frédéric Berthommier : maquette 3D
Esquive présente une structure d’un aspect sombre, lisse et quasi pyramidale. Un liquide noir profond est enfermé à la base du dispositif. À la manière d’un métronome, une tige métallique suspendue au cadre se balance et traverse le bassin dans sa longueur. Au passage de la tige et au moment où elle devrait se trouver immergée, le liquide, doté d’une propriété a priori contre-nature, s’ouvre littéralement puis se referme derrière son passage. le mouvement lent, répété et hypnotique de ce métronome plonge le visiteur dans une observation obsessionnelle où le caractère vivant de la matière nous laisse dans l’attente d’un éventuel déréglage.

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