Le numérique se retrouve effectivement, maintenant, partout dans nos vies. Il s’est immiscé dans notre quotidien avec une telle subtilité qu’on en a oublié sa présence. Il est phénomène quasi mystique pour les uns, source de dépendance pour les autres.
En 2012, il n’est plus possible de parler de création artistique sans que le numérique soit impliqué.
La Biennale internationale d’art numérique – BIAN – répond à un souhait, celui de créer une manifestation marquante révélant l’effervescence de l’art numérique sur notre territoire et la maturité de la discipline à l’échelle internationale. La BIAN met en valeur les volets art de l’installation et art public de cette discipline.
Sous le thème Phénomènes, la BIAN rassemble des œuvres qui dévoilent ou questionnent la façon dont le phénomène numérique est aujourd’hui perçu, devenant, vu son développement, « indiscernable de la magie » comme l’écrivait Arthur C. Clarke.
La BIAN ne pouvait exister sans l’apport des principaux intervenants de l’art numérique et des plus importants acteurs de l’art contemporain montréalais. Ils se sont joints avec enthousiasme à cette première édition qui, en fait, n’est qu’un point de départ.