Choisir sa fin de vie, faut-il une loi ?

vendredi 3 octobre 2008

Conférence avec Jean-Luc Romero, président de l’ADMD-France, directeur au bureau de la fédération mondiale des ADMD.

Des six pays fondateurs de notre Europe, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont fait le choix de l’humanisme en votant une loi légalisant une aide active à mourir. En FranceL’ADMD, par son action en faveur d’une fin de vie digne, milite pour obtenir une loi française reconnaissant enfin à chacun, à sa demande etpour lui-même, le droit de disposer de sa fin de vie dans des conditions strictement définies,  lors d’une maladie incurable ou d’un handicap irréversible . Il ne s’agit pas, évidemment,d ‘une loi permettantlibrement de tuer autrui , mais une loi plaçantla volonté du patient avant toute chose. Les Français réclament majoritairement depuis 20 ans une législation de dignité. Pourquoine pas voir les souffrances inutiles et les tragédies absurdes. Pourquoi ne pas entendre les plaintes ? Il ne faudrait pas légiférer dans l’urgence, sous l’émotion d’un cas particulier ? Mais  c’est tous les jours que cette émotion existe. C’est tous les jours, au sein des familles, que des drames se nouent et se dénouent de manière parfaitement scandaleuse.

Soirée organisée en partenariat avec l’Association le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

 

Enregistrement :

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