Attention ! la performance du collectif Artificiel a été annoncée à pour la fin d’après-midi du dimanche 30 juin alors qu’elle se déroulera à 16h. Qu’on se le dise …
Dimanche 30 juin à l’EMF dans le cadre du festival Bruisme : Impro incandescente
Bulbes (filaments), Claire Bergerault (cordes vocales), Alexandre Burton (création, commande à distance)
Fascinant jardin sonore et lumineux, Condemned_Bulbes donne voix à l’électricité au travers d’un choeur singulier constitué d’ampoules incandescentes de 1000W. Un gradateur – contrôlé à distance depuis Montréal ! – permet de moduler et de faire chanter les filaments des lampes de façon très audible. Rompue à l’exercice de chef de chœur, Claire Bergerault mêlera les vibrations de ses cordes vocales à celles du tungstène des ampoules pour une performance électrisante et allumée.
L’installation
Une installation sonore et visuelle constituée d’ampoules incandescentes dont le filament vibre de façon très audible et contrôlable. Un chœur d’électricité brute qui se manifeste de façon acoustique conçu par le studio Artificiel de Montréal.
Vernissage le 6 juin à 19h en présence des artistes
Après avoir éclairé le monde pendant plus d’un siècle, les ampoules à filament ont été définitivement retirées des rayons dès le 31 décembre 2012. Inventée en 1879 par Thomas Edison, cet « outil technologique » a été le grand accélérateur de la révolution de l’électricité au XIXéme siècle. Ce changement discret, mais important vers le monde des LED, donne l’occasion au Lieu multiple, pôle de création numérique de l’Espace Mendès France, de présenter une installation artistique et sonore qui constitue un hommage poétique et une réflexion sur les évolution technologiques et les mutations qu’elles provoquent.
En modulant l’électricité par un gradateur conçu à cette fin, Artificiel parvient à faire vibrer le filament des lampes de façon très audible et contrôlable. L’installation est en quelque sorte un chœur d’électricité brute qui se manifeste de façon acoustique. La disposition visuelle très simple des ampoules favorise la perception de l’ensemble, tout en occupant clairement l’espace dans lequel l’œuvre est présentée — à cet égard, des ajustements visuels et sonores sont effectués à chaque présentation de façon a faire ressortir les qualités architecturales et sonores du lieu visité.
En mode «installation» l’ensemble de lumières est animé de comportements variés, pré-définis et évoluant dans le temps de manière stochastique. En performance, les lampes sont contrôlées directement, à l’instar d’un instrument de musique électronique.
Performance le dimanche 30 juin à 16h, en partenariat avec la galerie Arcuterie dans le cadre du festival Bruisme.