Face au tsunami des photographies : comment les regarder ?

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Conférence de Clémentine Mercier, journaliste photo à la rédaction de Libération.

La photographie est aujourd’hui partout : dans les parcs, sur les plages, dans les gares, dans les musées, les festivals et bien sûr dans nos téléphones, à l’infini. Afin de se frayer une voie (voix ?) dans l’océan d’images de notre quotidien et d’écrire sur ce champ d’expression dans le journal Libération — grosso modo mon poste de journaliste depuis 2016 —, il faut avoir une boussole.
Ses points cardinaux pourraient être ceux-ci :
– Poursuivre le travail des plumes et des regards qui ont fait l’histoire du journal (Christian Caujolle, Laurent Abadjian, Gérard Lefort, Brigitte Ollier)…
– Ne pas négliger l’histoire du médium et son évolution technique qui, souvent, éclaire les mutations esthétiques.
– Explorer tous les nouveaux usages : Instagram, Flickr, caméras de surveillance…
– Écouter les photographes, les curateurs et surtout notre propre sensibilité. Parfois forcer même notre goût et ne pas enfermer la photo dans des idées reçues.
Ex-iconographe, ayant vécu la transition numérique au sein du journal, c’est avec ces lignes que je me pose tous les jours la question : qu’est-ce qui est encore intéressant aujourd’hui dans la photographie ?

Dans le cadre des Inventions esthétiques de la photographie au XXe siècle. En partenariat avec le Master littératures et culture de l’image (LCI), université de Poitiers.

Toutes les dates

24 janvier 2019
18 h 30 -> 20 h 30