« Juste un peu flou ». L’apparition et l’usage du flou esthétique dans le photojournalisme contemporain.

jeudi 25 février 2021

Tous publics. Gratuit. Sur réservation.

Conférence de Gaëlle Morel, conservatrice pour les expositions au Ryerson image centre, Toronto, Canada.

Visualisez l’enregistrement de la conférence en pleine page.

Si le flou a toujours été d’usage dans les images destinées à la presse, notamment pour des raisons techniques et pratiques (flou de bougé, erreurs de manipulation au cours de la prise de vue ou au moment du tirage, etc.), la période contemporaine a vu apparaître un usage du flou pour des motifs différents, notamment esthétiques et culturels. Perçu comme le marqueur d’une individualité créatrice, le flou a permis de renouveler une pratique menacée économiquement par le tournant numérique, en permettant notamment aux photographes de presse d’accéder à un statut d’auteur dont les images circulent désormais des magazines aux murs des musées. Comment cet usage du « flou volontaire » est-il apparu ? En quoi a t-il modifié les images produites et le statut des photographes de presse ? Quelle en a été la réception critique ?

Gaëlle Morel est conservatrice pour les expositions au Ryerson Image Centre, Toronto, Canada (ryersonimagecentre.ca). Ses recherches portent sur l’histoire du photojournalisme, la reconnaissance artistique et culturelle de la photographie et le modernisme photographique. Elle a récemment publié True to the Eyes. The Howard and Carole Tanenbaum Photography Collection (Hirmer Verlag, 2019), La Fabrique de l’information visuelle. Photographie et magazines d’actualité (avec Thierry Gervais, Textuel, 2017) et prépare actuellement un ouvrage sur Mary Ellen Mark (à paraître, Steidl Verlag, 2021).

Dans le cadre du cycle de conférences Inventions esthétiques de la photographie au XXe siècle, en partenariat avec le master littératures et culture de l’image de l’université de Poitiers.

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