L’écriture inclusive, ennemie du féminisme universaliste

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Conférence de Nathalie Heinich, sociologue, directeur de recherche au CNRS, membre du CRAL (centre de recherches sur les arts et le langage : École des hautes études en sciences sociales, Paris) et membre associée au LAHIC (Laboratoire d’anthropologie et d’histoire sur l’institution de la culture : CNRS, Ministère de la culture, EHESS).

Suivie par une présentation d’ouvrages par la librairie Gibert et séance de dédicaces de Nathalie Heinich.

Il n’existe pas une seule mais au moins deux conceptions du féminisme : l’universaliste, qui prône la suspension de la différence des sexes lorsqu’elle n’est pas pertinente, et la différentialiste, qui prétend l’affirmer en toutes circonstances. La première a été portée historiquement par le féminisme français, la seconde par le communautarisme américain. C’est de cette dernière que procède l’injonction à l’écriture inclusive (ou plutôt « excluante ») qui, contrairement à ce que prétendent ses partisans, est loin de représenter le tout du féminisme. Et surtout, elle contrevient profondément à la tradition de l’universalisme républicain, héritière des Lumières.

Organisé dans le cadre du CPER Insect.

Toutes les dates

29 novembre 2022
20 h 30 -> 22 h 00