L’intérêt pour les sciences durant le haut Moyen Âge

jeudi 6 novembre 2008

Conférence de Danielle Jacquart, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études.
La période médiévale antérieure au XIIe siècle est souvent le parent pauvre de l’histoire des sciences, surtout lorsque ses productions sont comparées à celles du monde arabe qui lui sont contemporaines. Il est certain que si l’on raisonne en termes de « découvertes » ou d’élaboration d’une pensée scientifique, la contribution du haut Moyen Âge occidental est maigre. Toutefois, si l’on porte son regard sur la manière dont s’insèrent des intérêts pour les « sciences » durant cette période dans le cadre d’une vision du monde, l’appréciation est fort différente et, d’une certaine manière, cette approche permet de réfléchir sur ce que devrait être une histoire des sciences attentive aux motivations de ses acteurs.

Cycle Moyen Âge. En partenariat avec le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale de l’université de Poitiers, UMR 6223, CNRS. Dans le cadre des dix ans du séminaire L’homme et le monde au Moyen Âge.

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