Résidence de création du 9 au 16 avril.
Sortie de résidence vendredi 16 avril à 18h30 en ligne ICI
Arts numériques et poésie
Un lieu à soi vise à rendre leurs places aux femmes pionnières de l’informatique. Ce projet de création se consacrera à Ada Lovelace, la première programmeuse de l’Histoire en 1843.
Essai poétique pour tenter de situer la naissance de l’informatique dans l’Histoire de la littérature, il s’agit d’un face à face entre deux intelligences artificielles nourries respectivement par les textesde Ada Lovelace et Lord Byron. Elles esquisseront une discussion qui n’a jamais eu lieu de leurs vivants entre la première programmeuse de l’Histoire et son père, le poète romantique anglais.
Marianne Vieulès, 26 ans, est tout juste diplômée de l’école européenne supérieure de l’image à Poitiers. Elle utilise de nombreux supports comme les films, les installations et les livres pour ses œuvres. Aujourd’hui, elle consacre une partie de son travail aux femmes oubliées de l’histoire de l’informatique. Fascination numérique
Marianne Vieulès se passionne pour l’art numérique. Pendant ses études, elle est très vite attirée par les machines et l’informatique. Elle leur trouve beaucoup de poésie : « J’ai toujours vu une certaine sensibilité à un endroit censé être très froid. C’est quelque chose qui m’anime que de dire : Non regardez, ça peut aussi être drôle et émouvant ! » Des femmes oubliées dans l’informatique
Après avoir construit des machines et des installations grâce à la programmation électronique, l’artiste s’aperçoit qu’il y a de nombreuses femmes pionnières de l’informatique mais qu’elles ont toutes été oubliées. « Quand je travaillais sur la conquête spatiale, (…) je me suis rendue compte qu’il y avait des personnages comme Margaret Hamilton qui ont programmé le programme pour atterrir sur la lune dont on ne parlait pas » explique-t-elle. À partir de là, elle commence à travailler sur Ada Lovelace, première programmeuse de l’histoire et sur Hedy Lamarr, actrice mais aussi l’inventrice du WIFI.
Accompagnement artistique et regard complice : Véronique Béland
En coproduction avec La Métive-Moutiers d’Ahun avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine, du Ministère de la culture, du réseau ASTRE et du Festival ZERO1 (université de La Rochelle).