Conférence de Anouchka Vasak, maîtresse de conférences en littérature française et coresponsable du réseau Perception du climat, École normale supérieure (ENS).
1797 est ce moment où l’« orage » révolutionnaire laisse place à un ciel de traîne. Année entre deux eaux, à la couleur intermédiaire : on bascule du crépuscule de l’ancien monde à l’aurore d’un monde nouveau. Dans l’après-coup de la période appelée Révolution française, la métaphore météorologique ne se réfère pas seulement au temps qu’il fait, ni à la science qui en prévoit les variations. La science des météores est une invitation à penser l’histoire en mille gouttelettes.
Dans le cadre des Amphis des lettres au présent, organisés en partenariat avec l’UFR Lettres et langues de l’université de Poitiers, sous la direction scientifique de Stéphane Bikialo, professeur en langue et littérature françaises, université de Poitiers ; Raphaëlle Guidée, maîtresse de conférences en littérature comparée, université de Poitiers et Anne-Cécile Guilbard, maître de conférences en littérature française et esthétique, université de Poitiers.