Parties d’échecs à l’aveugle avec Romain Picard, maître international du jeu d’échecs, qui commentera ses parties et réflexions en direct.
Suivies d’une table ronde sur l’expertise dans le jeu et les mécanismes cognitifs mobilisés, avec Thierry Wendling, directeur de recherche en anthropologie au CNRS, laboratoire Héritages – CNRS, CY université Paris Cergy, ministère de la Culture ; André Didierjean, professeur de psychologie cognitive, laboratoire de psychologie, université Marie et Louis Pasteur, Besançon ; Romain Picard, maître international du jeu d’échecs, et Inès Leriche, membre de l’équipe top 12 féminin et directrice du club Poitiers-Migné Échecs.
Que l’on s’y connaisse ou non, il est toujours fascinant d’observer une partie d’échecs, d’autant plus lorsqu’elle se joue à haut niveau. Véritable joute mentale, elle mobilise des mécanismes psychologiques et cognitifs complexes, souvent bien différents de l’idée que l’on s’en fait.
Plus que du calcul, les joueurs font appel à des capacités de mémorisation, d’analyse et de projection, tout en développant leur expertise et leur intuition des coups à jouer. Là où le débutant voit avant tout des pièces isolées, le joueur chevronné perçoit des ensembles cohérents. Et derrière les prises de décision, s’il y a de la logique, il se cache également toute une psychologie et une culture échiquéenne.
Que sait-on aujourd’hui des mécanismes mobilisés dans le jeu ? La pratique peut-elle transformer la façon de penser le temps, l’espace, la résolution de problèmes ? Les joueurs d’échecs sont-ils alors simplement des experts dans leur domaine ou leur pratique peut-elle les aider à développer des compétences utiles dans la vie quotidienne ?
Organisé en partenariat avec le club Poitiers-Migné Échecs, et dans le cadre de la Fête de la science.