Conférence par Vincent Bonnecase, ancien rédacteur en chef de Politique africaine et chercheur au CNRS.
Introduction par Kamel Doraï, chercheur au CNRS, laboratoire Migrinter, université de Poitiers.
Comment la recherche de sciences sociales en et sur l’Afrique a-t-elle évolué durant les dernières décennies ? Quelles sont les lignes de fracture qui se dessinent aujourd’hui ? Quel sens cela a-t-il de continuer à promouvoir des études africaines dans les universités ? Qui y parle d’Afrique, et à qui ? Dans quelle mesure le continent africain constitue-t-il un site privilégié pour comprendre l’évolution plus générale du monde à l’ère néolibérale ? Ce sont ces questions qui traversent le dernier double-numéro de Politique africaine conçu à l’occasion des 40 ans de la revue. Elles seront abordées par Vincent Bonnecase, ancien rédacteur-en chef de Politique africaine et chercheur au CNRS. La conférence sera introduite par Kamel Doraï, également chercheur au CNRS, spécialisé sur la question des réfugiés au centre de recherche Migrinter de l’Université de Poitiers. À l’heure où les sciences sociales paraissent parfois manquer de soutien institutionnel, il s’agira aussi de montrer leur importance pour comprendre les réalités du monde, et la manière dont elles aident à changer de regard sur les sociétés et les diasporas africaines.
Vincent Bonnecase a été corédacteur en chef de Politique africaine aux côtés de Julien Brachet, avec qui il a coordonné le double numéro « L’Afrique des sciences sociales » publié à l’occasion des 40 ans de la revue (n° 161-162, 2021). Il est chercheur en science politique au CNRS et membre de l’Institut des mondes africains à Paris. Il travaille plus spécifiquement sur l’histoire de la pauvreté et la colère sociale en Afrique sahélienne. Il a écrit La pauvreté au Sahel. Du savoir colonial à la mesure internationale (Karthala 2011) et Les prix de la colère. Une histoire de la vie chère au Burkina Faso (Les éditions de l’EHESS, 2019).
En partenariat avec l’Institut des Afriques, chaire Diasporas africaines/LAM – Sciences Po Bordeaux, le laboratoire Migrinter, le musée d’Aquitaine et l’université populaire de Bordeaux (UPB).
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