Journée organisée par Denis Mellier, professeur de littérature comparée, université de Poitiers et Alberto Pellegrini, doctorant en recherche et création en bande dessinée, université de Poitiers.
10h-10h30. ANNA DENIS • De fil en aiguille : comment tisser des liens avec le Moyen Âge aujourd’hui ? Dans la fabrique de L’âge d’or de Moreil et Pedrosa
10h30-11h. PHILIPPE MARION • Variations traversières sur l’image performée
11h-11h30. Pause
11h30-12h. PIERRE-LAURENT DAURES • Le bout du bout de la piste, une relecture par la main
12h-12h30. JEROME LEGLATIN • Puissance onomatopéique, atrophie éditoriale : le manga mutil
12h30-14h. Pause
14h-14h30. LUC VIGIER • Génétique du dessin et pédagogie de l’être chez Lynda Barry
14h30-15h. GASPARD LAURENT • Le récit esquissé entre édition, création et enseignement
15h-15h30. Pause
15h30-16h. PATRICIA GARCIA OCANA • Écrire la mémoire au fil des générations. Dans la fabrique d’Ana Penyas, Antonio Altarriba et Kim
16h-17h. FLORENT PERGET • Dessin, mémoire, archive. Rencontre avec EMMANUEL GUIBERT
Au début ce fut l’Alph’Art d’Hergé : quand un auteur meurt, on peut en publier les croquis et les storyboards pour ‘faire œuvre’ et satisfaire le lectorat ; vint ensuite le temps des expositions d’originaux et du « Tac au tac », avec le regard du public toujours plus fasciné par les notes et les crayonnés ; enfin, se développa le goût des carnets et des écritures simples et immédiates. Alors ce n’est pas par hasard si aujourd’hui le monde académique s’intéresse aux processus de travail des auteurs de bande dessinée. Il s’agit cependant d’un terrain d’enquête où les chercheurs, dépourvus de véritables lieux de confrontation, s’éparpillent : cette journée d’études est l’occasion de faire un point sur la question, tout en restituant le vertige prodigieux qu’on épreuve face à un acte de création.
Dans le cadre du projet BDGEN (A.S. 2023-24), laboratoire Forellis, université de Poitiers.