Field — Martin Messier

dimanche 2 juillet 2017

Voir programme du festival. 6,50€ / 3,50€ (BS)

Dans cadre du septième festival Bruisme organisé du 29 juin au 2 juillet par l’équipe de Jazz à Poitiers avec l’indéfectible complicité du Confort Moderne et du Lieu multiple et l’engagement indispensable de la Fanzinothèque Moderne, du Petit Cabaret et du Centre d’Animation des Couronneries.
Avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, projet La place du poétique et de l’imaginaire dans la culture numérique.

Le projet Field part du principe qu’il est possible de capter et créer des sons à l’aide des champs électromagnétiques omniprésents dans notre environnement. Ces signaux électriques résiduels, imperceptibles pour l’œil et l’oreille, sont cueillis à l’aide de microphones à transducteurs électromagnétiques, et deviennent les générateurs de la performance. Sur scène, Messier interagit avec des panneaux à connexions multiples (patch) dont les entrées/sorties se relient une à une. Par un mouvement continu de branchements et débranchements, dont les possibilités pourraient être infinies, la composition sonore et lumineuse émerge. Avec Field , Messier rend ainsi matériels ces flux autrement inaudibles et invisibles.

FIELD by Martin Messier from MIND THE FILM on Vimeo.

Programme complet de Bruisme #7

LIEU MULTIPLE le 2 juillet 2017, Espace Mendès France
16h  — Bruîtres
Chez Bruisme, y’a pas que les musiques qui sont libres, on fait aussi ce qu’on veut avec le goûter. Et à la place des sempiternelles douceurs sucrées du tea-time, on vous offre huîtres et vin blanc ! entrée libre
17h : 6,50€ / 3,50€ (BS)
Martin Messier – Field
technologie sensible
(Québec)
Martin Messier : champs électro-magnétiques, micros
On pourrait parler technique, champs électro-magnétiques, micro-contacts, patches… essayer d’expliquer ce qu’il fait et comment avec des plaques de plexi, des câbles et ce que génèrent les signaux qu’ils transmettent ou qu’ils captent. Mais on préfèrera parler de magie sonore, de chorégraphie électrique, d’un jeu d’ombres et lumières, de bruits et de silences. Fascinant ! 
© Martin Messier
Pascal Niggenkemper
corps sonore (Allemagne)
Pascal Niggenkemper : contrebasse augmentée

Le tour de force de Pascal Niggenkemper, c’est de transformer la contrebasse à la fois en objet sonore et en être vivant. Lorsqu’il l’anime, il y a un corps à corps, un dialogue, une attirance charnelle qui fait que ce n’est plus seulement le musicien et son instrument, mais un prolongement de chacun dans l’autre. Une étreinte passionnée et troublante.
© Peter Gannushkin

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