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La responsabilité de l’écrivain

mardi 18 octobre 2011

Conférence de Gisèle Sapiro, historienne, directrice de recherche au CNRS, directrice du Centre européen de sociologie et de science politique, UMR 8209, CNRS/EHESS, université Paris I-Panthéon-Sorbonne.

Enregistrement :

L’écrivain peut-il tout dire ? Peut-il tout écrire ? La responsabilité de l’écrivain s’est définie dans sa confrontation avec les attentes de la société à l’égard de la littérature et les craintes qu’elle suscitait. Confrontés aux discours sur le danger des mauvaises lectures, les écrivains du 19e siècle ont élaboré une éthique de l’écriture fondée sur les valeurs du vrai et du beau. Du scandale qu’ils ont provoqué, témoignent les procès qui leur furent intentés : Béranger, P.-L. Courier, Flaubert, Baudelaire, les naturalistes eurent tous à défendre leurs œuvres devant la justice de leur temps. De la Restauration à la Libération, on observe toutefois une évolution de la morale publique, évolution à laquelle ils auront contribué, endossant tour à tour deux postures opposées : l’art pour l’art et l’engagement.
Dans le cadre du cycle de conférences « A quoi pense la littérature ? », en partenariat avec le master « Littératures et politique » et le master « Lettres et arts » de l’UFR lettres et langues de l’université de Poitiers ainsi que le laboratoire Forell, Formes et représentations en linguistique et littérature, E.A 3816, Maison des sciences de l’homme et de la société, université de Poitiers, sous la responsabilité scientifique de Michel Briand, directeur du Laboratoire Forell.

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