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L’astronome, le marin et l’heure : fin XVIIe siècle – début XXe siècle

mercredi 25 mai 2011

accès libre et gratuit

Conférence de Guy Boistel, docteur en histoire des sciences et des techniques , chercheur au Centre François Viète – université de Nantes.

À partir du XVIIe siècle, la sauvegarde des équipages et la maîtrise des routes commerciales amènent divers royaumes européens à se doter d’observatoires et d’astronomes royaux chargés d’améliorer les méthodes de la navigation astronomique et de la cartographie marine. Débute alors la célèbre quête des longitudes en mer. Mais, contrairement à une idée généralement répandue, la quête des longitudes en mer n’est pas réglée au XVIIIe siècle avec le succès de l’horloger John Harrison et le développement des chronomètres de Marine. Il est même surprenant de voir combien au cours du XIXe siècle, les méthodes horlogères et astronomiques de navigation sont mises en concurrence alors qu’elles auraient dû être complémentaires.

L’exposé tente de donner une idée du fourmillement en matière de navigation astronomique, entre une astronomie de service et les enjeux de la diffusion des connaissances astronomiques auprès du plus grand nombre des marins, jusqu’à l’apparition de la télégraphie sans fil.

Cycle de conférences astronomie – histoire de l’astronomie – organisées en partenariat avec la Société de sciences de Châtellerault.

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