Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les libertés de la pensée médiévale

jeudi 15 janvier 2015

Journée de conférences organisée en partenariat avec le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale de l’université de Poitiers, sous la direction scientifique de Sabine Rommevaux-Tani, directrice de recherches, CNRS, université PARIS 7 – CNRS, Laboratoire SPHERE UMR 7219, Paris.

Dans la lignée de la journée que nous avions proposée en février 2013, nous poursuivrons notre étude des développements originaux des penseurs médiévaux, hors des sentiers battus et des idées reçues.
Nous avions déjà souligné l’importance du corpus aristotélicien et de ses commentaires, dont le cadre qu’ils fournissent n’empêche pas les développements inédits. Joëlle Ducos portera son attention sur deux ouvrages, Les Météorologiques et le livre « Sur la génération et la corruption », pour examiner comment, dans des textes français et latins, la référence à l’autorité d’Aristote peut être créatrice de nouvelles perspectives.

Programme

9h15 Accueil par Cécile Treffort, directrice du CESCM et Sabine Rommevaux-Tani, directrice de recherche au CNRS.

9h30-10h30 Usages d’Aristote au Moyen Age par Joëlle Ducos, professeur des universités en linguistique  médiévale et en philologie, université Paris-Sorbonne, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études.

10h30-10h45 Questions

10h45-11h Pause

11h-12h Penser le vide malgré l’interdit aristotélicien par Sabine Rommevaux- Tani, directrice de recherche au CNRS laboratoire SPHERE, université Paris 7.

Sabine Rommevaux-Tani s’attachera quant à elle à montrer comment les maîtres des universités médiévales ont contourné l’interdit aristotélicien – qu’ils formulaient ainsi : « la nature a horreur du vide » –, afin d’élaborer une physique dans le vide.

12h-12h15 Questions

14h-15h La naissance du concept des maladies héréditaires dans la médecine médiévale par Maaike van der Lugt, maître de conférences en histoire médiévale, université Paris Diderot – Paris 7, UFR GHSS

Maaike van der Lugt montrera comment le concept de maladie héréditaire naît au Moyen Âge, après que les médecins scolastiques transférèrent le vocabulaire de l’hérédité du domaine juridique aux sciences de la vie. Et même si l’intérêt pour le sujet reste relativement limité au Moyen Âge et ne se développera qu’à partir du début du XVIIe siècle, les médecins modernes doivent beaucoup aux débats scolastiques, alors même qu’ils ne se reconnaissent guère cette dette.

15h-15h30 Questions – conclusion

 

Retrouvez l’ensemble de la journée d’étude.

Accueil par Cécile Treffort (dir.CESCM) et Sabine Rommevaux-tani (dir. recherche CNRS)

Enregistrement

Usage d’Aristote au Moyen Age

Enregistrement

Question

Enregistrement

La naissance du concept de maladie héréditaires dans la médecine médiéval

Enregistrement

Question/Conclusion

Enregistrement

 

Et aussi