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Mal de dos

jeudi 17 octobre 2019

Tous publics. Accès libre.

Table ronde du Pôle info santé avec Philippe Rigoard, professeur, neurochirurgien, responsable de l’unité rachis-neurostimulation-handicap, CHU de Poitiers ; Jean-Philippe Deneuville, kinésithérapeute et expert international de la méthode McKenzie, à Paris et à Poitiers ; Julien Girodon, docteur rhumatologue, Saint-Benoît et Nicolas Naiditch, PhD, sociologue de la douleur, CHU de Poitiers et université de Strasbourg.

Mettre les maux sur les mots par Nicolas Naiditch

Orchestrer le lien médecine de ville – hôpital pour une meilleure prise en charge : le point de vue du rhumatologue par Julien Girodon

Comment privilégier l’auto-rééducation : la mécanothérapie selon McKenzie. Concept et pratique par Jean-Philippe Deneuville

La chirurgie du rachis dégénératif : l’option du dernier recours. Un travail d’équipe par Philippe Rigoard

En partenariat avec le CHU de Poitiers.

Le « mal de dos » a de nombreuses dénominations : lombalgie, lumbago, blocage des reins, tour de reins. Le mal de dos n’est pas causé par un organe, mais est avant tout un problème mécanique où toutes les structures du dos peuvent être sources de douleur (articulations, ligaments, muscles, disques…). Parfois, cette atteinte peut entrainer une irritation des racines nerveuses, qui se manifeste par une irradiation dans le membre inférieur ; on parle alors de lomboradiculalgie (incluant la lombosciatique et la lombocruralgie).

Qui est touché par la lombalgie / lomboradiculalgie ?
La lombalgie commune est très fréquente. On estime que 80% de la population a eu, a ou aura un épisode de lombalgie dans sa vie. La lombalgie touche aussi bien l’homme que la femme et peut s’observer à n’importe quel âge. Le pic de fréquence maximale se situe entre 40 et 70 ans. Chez l’enfant, avant 18 ans, la lombalgie est plus rare.

Quelles en sont les causes ?
Il faut distinguer les causes de lombalgie aigüe et chronique. La lombalgie aigüe peut survenir après un traumatisme physique ou psychique, mais aussi souvent sans avoir fait d’effort particulier. La non guérison de la lombalgie aigüe et le passage à la lombalgie chronique est un phénomène complexe. La persistance de la douleur liée à l’atteinte d’une ou plusieurs structures anatomiques qui n’a pas guérie, est aggravée par la peur de la douleur et/ou des difficultés personnelles. Il faut savoir en parler avec l’entourage et avec les professionnels.

Comment se passe le diagnostic ?
Le diagnostic est posé par les questions et l’examen clinique du médecin. Les prises de sang ou l’imagerie sont en général inutiles dans les premières semaines, car ils ne modifieront pas la prise en charge, ni l’évolution de la douleur. En revanche, un bilan précis s’impose si les symptômes sont persistants, sur décision du médecin.

Quels sont les traitements ?
A la phase aiguë et chronique, la prise en charge de la lombalgie ou de la lomboradiculalgie comporte deux approches complémentaires : le soulagement de la douleur grâce à des traitements médicamenteux (antalgiques, infiltrations) et non médicamenteux (kinésithérapie, médecines alternatives, stimulation électrique antalgique), mais aussi par le maintien des activités physiques, sociales et professionnelles, si cela est possible. A plus long terme, lorsque la douleur est devenue persistante et reste invalidante pour le patient, et que les traitements médicaux bien conduits restent un échec, la chirurgie peut, en dernier recours, être envisagée. Toutes les pathologies ne peuvent cependant pas prétendre à la chirurgie.

Présentation Philippe Rigoard .pdf
Présentation Jean-Philippe Deneuville .pdf
Présentation Julien Girodon .pdf
Présentation Nicolas Naiditch .pdf

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