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Sans transition : une nouvelle histoire de l’énergie

jeudi 1 décembre 2022

Tous publics. Gratuit.

Conférence de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, au Centre de recherches historiques à l’EHESS.

La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions — du bois au charbon puis du charbon au pétrole — il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Faire face au défi climatique impliquerait donc de poursuivre l’histoire de la science, de l’innovation et du capitalisme, de la guider, de l’accélérer, pour hâter l’avènement d’une économie décarbonée. Grâce à la transition énergétique, le changement climatique n’appelle qu’un changement d’infrastructure. Le problème est que ce futur réconfortant repose sur un passé imaginaire, sur une histoire matérielle fausse, scandée par une succession d’époques. Il n’y a pourtant aucune raison pour que les historiens choisissent la transition comme motif principal de leurs récits. Les sources d’énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations symbiotiques expliquent pourquoi, au cours des XIXe et XXe siècles, les énergies primaires ont eu tendance à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi alors la notion de transition énergétique s’est-elle imposée ? Comment ce futur sans passé est devenu, à partir des années 1970, le futur de nos gouvernants, le futur des cabinets de conseil et des organisations internationales, bref, le futur des gens raisonnables.

Dans le cadre des Amphis des lettres au présent, organisés en partenariat avec l’UFR Lettres et langues de l’université de Poitiers, sous la direction scientifique de Stéphane Bikialo, professeur en langue et littérature françaises, université de Poitiers ; Raphaëlle Guidée, maîtresse de conférences en littérature comparée, université de Poitiers et Anne-Cécile Guilbard, maître de conférences en littérature française et esthétique, université de Poitiers.

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