Scène de crime (exceptionnellement prolongée jusqu’au 1er février 2009 !)

jusqu'au dimanche 1 février 2009

ouverture au public de 14h à 18h, fermeture les lundis hors vacances scolaires

En accès libre jusqu’au dimanche 1 février 2009

A l’occasion des 20 ans de l’EMF entrée gratuite à l’exposition du 26 janvier au 1er février ! les derniers jours !

Un meurtre a été commis dans une forêt près de Poitiers. Sur la scène du crime et du labo: vous allez mener l’enquète scientifique et technique. Des méthodes et des outils d’investigation sont à votre disposition : ADN, empreintes balistique, études des pollens, des fibres, des dents, des insectes etc…

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Entre actualité quotidienne et roman policier cette nouvelle exposition de l’Espace Mendès France présente et explique les techniques d’investigations utilisées par les services de la gendarmerie et de la police scientifique. L’exposition se découpe en quatre chapîtres, depuis la scène du crime et la découverte du cadavre, jusqu’au dénouement, élaborés à partir d’une nouvelle de Nicole Bardou-Coudert.

Du 27 mai au 23 novembre 2008 1er février 2009 (prolongation exceptionnelle !) vous découvrirez, toutes les pratiques de l’enquète.

Autour de l’exposition, des ateliers de l’École de l’ADN, des conférences à l’Espace Mendès France et au Centre régional de documentation pédagogique, et un cycle « polar » au cinéma Le Dietrich complètent la manifestation.

horaires :

  • tous les jours d’ouverture, (sauf les lundis hors vacances scolaires) de 14h à 18h. Fermeture le dimanche pendant les vacances d’été.
  • réservation pour les groupes.
  • Un dossier pédagogique est à la disposition des enseignants en ligne afin de préparer les visites de classes.

CCSTI – Espace Mendès France
1, Place de la Cathédrale – BP 80964
86038 Poitiers cedex
tél : 05 49 50 33 08

Exposition

La trame de l’exposition se base sur une nouvelle de Nicole Bardou-Coudert éditée pour l’occasion : Macabre découverte à Saint-Pierre

Première partie : La scène du crime et la scène de découverte du cadavre

Scène de crime

Pour élucider la multitude de crimes qui sont commis chaque jour, les enquêteurs utilisent des techniques scientifiques appliquées aux enquêtes policières.
Ces techniques sont nombreuses, quelques-unes sont présentées ici, elles sont appliquées pour résoudre une affaire bien particulière que nous vous proposons de découvrir ensemble.

  • Animation multimédia sur la scène de crime et le marquage des indices.
  • Récolte d’indices : mégot de cigarette, chewing-gum dans son papier aluminium, balle de revolver, traces de pneu, douille.
  • Mallette du technicien d’investigation criminelle

Deuxième partie : La salle d’autopsie

  • Reconstitution d’une salle d’autopsie avec une table, médecin légiste, une desserte avec tous les outils nécessaires à une autopsie, un négatoscope pour le visionnage des radios.
  • Panneau d’information « L’autopsie » et panneau ONISEP sur les métiers de la médecine légale.
  • Animation autour d’un écorché.
  • Scanner de radios

Troisième partie : Les différents pôles d’expertises scientifiques

Diatomées (algues microscopiques présentes dans l’eau)

  • Panneau d’information « Les diatomées »
  • Animation sur ce qui se passe au niveau des poumons en cas de noyade.

Odontologie

  • Panneau d’information « Odontologie légale »
  • Radiographies dentaires
  • Mandibule avec trou laissé par une balle, étude de l’angle de tir
  • Moulages

Reconstruction faciale

  • Panneau d’information « La reconstitution cranio-faciale »
  • Crâne et reconstitution.
  • Atelier autour d’un jeu pour reconstituer un visage

Balistique

  • Panneau d’information « Chaque arme est unique ».
  • Collection de munitions
  • Revolver
  • Film 3D reconstituant la scène au moment du tir.
  • Détermination de l’arme et calculs des angles de tir

Empreintes digitales

  • Atelier sur le prélèvement des empreintes digitales
  • Animation multimédia sur les différents types d’empreintes et leurs caractéristiques.

Empreintes génétiques

  • Atelier proposé par l’école de l’ADN en Poitou-Charentes.
  • Panneau d’information « ADN et empreintes génétiques ».
  • Panneaux ONISEP « Biométrie » et « Biotechnologies ».

Etude des traces

  • Panneau d’information « L’étude des traces ».
  • Atelier sur la prise de moulage d’une trace de semelle et de pneu.

Faux documents

  • Panneau d’information « Vrais ou faux ? ».
  • Vitrine avec des faux billets.

Entomologie

  • Animation multimédia sur l’étude des différentes escouades d’insectes qui colonisent un cadavre et sur l’estimation que l’on peut en tirer sur la date de la mort.

Portrait-robot

  • Animation permettant de reconstituer le visage d’un suspect.

Quatrième partie : Le dénouement

L’animateur propose de rassembler tous les indices et les éléments récoltés dans les différents pôles. Le fil de l’histoire est reconstitué. Un accusé peut alors être désigné et poursuivit en justice.

  • Panneau ONISEP sur les différents acteurs et les étapes d’une enquête criminelle.
  • Panneau d’information sur la cour d’assises et ses différents acteurs.

Ateliers

En complément, l’École de l’ADN en Poitou-Charentes propose une série d’ateliers pratiques tous les vendredis, du 11 juillet au 8 août inclus, de 14h30 à 16h:

  • Trouver la solution avec des TIC (Techniques d’investigation criminelles)
    École primaire – à partir de 7 ans – durée 1h30
    trois petits ateliers pratiques qui permettent de résoudre des énigmes en relation avec le crime présenté dans l’exposition: observation microscopique de pollens, mise en évidence de traces de sang, analyse d’empreintes digitales et génétiques;

  • ADN, base d’un cluedo moléculaire
    De la classe de troisième à la terminale – durée 2 heures
    réception d’échantillons d’ADN de trois suspects analyse et comparaison avec de l’ADN de référence récupéré sur le lieu du crime, utilisation du matériel de laboratoire et mise en œuvre des techniques de biologie moléculaire: digestion d’ADN par une enzyme de restriction, électrophorèse et analyse des profils obtenus;
  • Un génome commun, des individus différents
    Classe de terminale – durée 2×2 heures
    réalisation d’empreintes génétiques à partir d’échantillons de son propre ADN: préparation d’ADN de chaque participant, analyse d’une région du génome par la technique de PCR (Polymérase Chain Reaction), électrophorèse et analyse de la diversité génétique du groupe..

Réservation à confirmer avant la visite de l’exposition.
Groupe de 16 participants maximum.

ADN et empreintes génétiques

L’acide désoxyribonucléique, l’ADN, est une molécule de grande taille, présente à l’intérieur des cellules de tout organisme vivant et contenant l’information génétique nécessaire à sa « fabrication ».
L’ADN est spécifique à chaque individu, à l’exception des vrais jumeaux, ce qui en fait un outil essentiel pour les experts en criminalistique.

Les secrets de l’ADN
Il constitue en quelque sorte un livre de recettes écrit avec un alphabet de 4 lettres. Ces lettres correspondent aux nucléotides A, T, C et G. L’enchaînement de ces nucléotides forme la séquence totale de notre ADN, notre génome, qui contient plus de 3 milliards de lettres, l’équivalent de 160 dictionnaires Petit Robert.
Deux êtres humains (sauf les vrais jumeaux) ont en commun plus de 99,5% d’information génétique. Mais les 0,5% de différence correspondent tout de même à quelques dizaines de millions de bases différentes. C’est grâce à ces quelques différences que l’on va pouvoir identifier un individu par son ADN.

À chacun son code-barre
Quelques cellules provenant de la racine d’un cheveu, d’une goutte de sang, ou de salive suffisent à établir un profil génétique. En effet ces cellules étant toutes issues d’une unique cellule œuf, elles ont toutes hérité des mêmes molécules d’ADN lors des divisions cellulaires successives.
Pour une identification génétique, il faut travailler sur des régions d’ADN toujours différentes d’un individu à l’autre. C’est à l’extérieur des gènes, dans les régions non codantes de l’ADN que l’on va trouver de courtes suites de quelques lettres – les microsatellites – qui se répètent un certain nombre de fois. Or, le nombre de répétitions varie d’un individu à l’autre. En étudiant de 13 à 17 microsatellites, on peut en déduire une carte d’identité génétique, une sorte de code-barres propre à chacun, permettant d’identifier un individu, d’inculper ou de disculper un suspect.
Il est ainsi possible d’identifier un individu parmi plusieurs milliards.

Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG)
La première technique d’analyse d’ADN à des fins d’identification est due au généticien britannique Alec Jeffreys (1985). En France, la loi du 17 juin 1998, relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles, a permis la création d’un fichier national répertoriant les empreintes génétiques réalisées à partir de segments d’ADN non codants. Depuis 2003, le FNAEG a vu son champ d’application étendu à de la plupart des crimes et délits, et contient aujourd’hui plus de 700 000 profils.

Conférences & cinéma

« Les arts mènent l’enquête » au CRDP
septembre – novembre 2008

« Les contraintes du scénariste pour une BD policière » à l’Espace mendès France:
le 14 octobre à 20h30
Didier Quella-Guyot : rédacteur en chef du site www.labd.cndp.fr, scénariste de bande dessinée comme la trilogie policière « Pyramides » (EP éditions) et directeur de la collection « La BD de case en classe »

« Le regard expertal »: regard croisé sur le criminel » à l’Espace Mendès France
journée d’études le 12 novembre
sous la direction scientifique de Frédéric Chauvaud, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Poitiers

Interview de Michel Sapanet, médecin légiste, par France Bleu Poitou

Ecouter l’interview

Séance cinéma pour les scolaires: semaine du 20 octobre

Cycle polar au Diétrich

Deux films et une conférence d’Antoine Thirion : mi-novembre (semaine du 10 ou du 17)
Antoine Thirion, membre du comité de rédaction et critique des Cahiers du cinéma.

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