La démarche de l’association « Arts, créativité et territoires » vise, tout au long de l’année :

  • à mettre en relation les territoires — et ce indépendamment de leur échelle, et, de leur inscription nationale — qui développent cette démarche, dans leur périmétrie à informer les territoires qui manifestent une volonté de s’inscrire dans une telle démarche, des possibilités qui s’offrent à eux…
  • à soutenir la mise en œuvre d’une véritable Recherche-Développement dans ce domaine, afin d’éclairer ces démarches territoriales pragmatiques et empiriques.

Cette démarche globale est rythmée, tout au long de l’année, par des temps forts :

  • le premier d’entre eux consiste en l’organisation des Journées d’Automne Européennes, Francophones et Internationales de la Créativité dans les Territoires, vaste forum de rencontres, d’échanges…
  • des tables rondes sur différents thèmes plus spécifiques chaque mois ; des rencontres dans les régions, au gré des événements qui le permettent ;
  • des rencontres infra-régionales en Nouvelle-Aquitaine ou ailleurs ;
  • des réunions de « synthèse » avec d’autres acteurs de réseaux similaires.

Durant toute l’année, est également alimenté un espace de collecte et de partage dédié à cette thématique qui recense bibliographie, colloques, expérimentations… ayant trait à Créativité et Territoires.

Consultez l’actualité de Créativité et territoires (news et prochaines dates).

Tout cela étant inspiré par une nécessaire créativité, nécessite souplesse, réactivité… difficilement compatibles avec un trop grand souci de programmation, ce qui parfois nous amène à être « au bord du gouffre », mais comment éviter cela, si l’on veut prendre en compte les réalités fluctuantes du monde tel qu’il va ? « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde » a dit Albert Camus. « Créativité et territoires » c’est aussi, avant tout une méthode d’animation qui privilégie :

  • La sérendipité des rencontres, des contacts… pour tenter de saisir ce qui fait l’énergie territoriale du moment et de l’espace considéré. La mise en valeur des contradictions, des paradoxes, d’où la notion de « regards croisés », pour développer une pensée critique citoyenne… d’où le repérage des lieux de débats ouverts et contradictoires sur le territoire observé.
  • La recherche de la transdisciplinarité, de la transinstitutionnalité.
  • Le croisement des réseaux, voir des « traces de réseaux » en l’absence de réseaux constitués, sortir de l’entre-soi, faire accepter le décalage.
  • Susciter des étonnements, développer la dérive des contacts.
  • Trouver des formes dynamiques qui rompent avec le rythme traditionnel des rencontres sans succomber, pour autant à l’exagération du ludique (la ludification du monde), et, à l’insignifiance de la communication du pur marketing (marketing territorial ?), ce qui à terme mène à l’épuisement de la créativité. Maintenir un niveau d’exigence culturelle.
  • Ne pas oublier le tissu entrepreneurial, en tenant compte des « incompatibilités de temps ».
  • L’interrogation des nouvelles tendances toujours à l’œuvre.

Contact : Jacky Denieul – jacky.denieul@emf.ccsti.eu