Lancement de l’expo Maths

Publié jeudi 31 janvier 2013.

Discours sympa de Louis-Marie Bonneval, président de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public à l’occasion du lancement de l’exposition Courbes, les maths en pleine forme ce mercredi 30 janvier à l’Espace Mendès France.

L’APMEP est l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public. Et puisque le mariage pour tous est d’actualité, il est temps de faire un coming out : oui, entre notre régionale de Poitou-Charentes et l’Espace Mendès France, c’est depuis de longues années une histoire d’amour. Plus exactement c’est un ménage à trois, puisque l’IREM de l’université de Poitiers (Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques) est aussi partenaire.

De cette union triangulaire sont nés déjà quatre beaux enfants, je veux dire quatre manifestations : en 2000 Maths 2000, en 2003 Vive les maths, en 2006 Jeux, nombres et formes, en 2009 Comment tu comptes ?. 
Eh bien, après neuf mois de gestation, et même un peu plus, voici le bébé 2013 : Courbes, les maths en pleine forme.

Pourquoi les courbes ? 
Parce qu’on les voit, on les pense, on les utilise.

D’abord parce qu’on les voit :

  • dans la Nature (le ciel, les paysages, le corps humain, les animaux, les plantes …)
  • dans l’Art (le dessin, la peinture, la sculpture, la photo, la danse …)
  • dans la technique (monuments, routes, ponts, avions, bateaux, design …)

Mais pour que l’artiste ou l’ingénieur puisse les créer, il a fallu qu’il les pense, et pour cela les mathématiques sont un outil privilégié. Elles permettent de penser les courbes :

  • géométriquement (depuis Euclide et Archimède) ;
  • algébriquement (depuis Descartes) ;
  • analytiquement (depuis Newton et Leibniz).

Et non contentes d’être objet d’étude, les courbes sont aussi outil pour étudier les fonctions, c’est-à-dire les relations entre les grandeurs. C’est pourquoi elles sont présentes dans toutes les branches de la science, y compris les sciences humaines. Deux exemples :

  • Quand on parle d’« inverser la courbe du chômage », il y a un raccourci de langage, mais  tout le monde comprend que cela veut dire : « faire baisser le chômage après qu’il ait augmenté ».
  • Si un professeur constate que les résultats de ses élèves se répartissent selon « une courbe à deux bosses », c’est qu’il lui faut envisager une pédagogie différenciée.

C’est à un aperçu des ces différents aspects des courbes que nous vous invitons.

Merci à Edith Cirot et à toute l’équipe de l’Espace Mendes France pour la qualité de la réalisation.

Nous espérons que le public, scolaire ou non, trouvera dans cette exposition autant de plaisir que nous en avons eu à la concevoir.

Louis-Marie Bonneval

 

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