Cet ouvrage publié par les Presses universitaires de Rennes avec le soutien de l’Espace Mendès France. est issu des journées d’études Pourquoi l’animal des 4 et 5 février 2010 qui se sont déroulées dans nos murs.
Y a-t-il eu un jour entre les animaux et les hommes un contrat moral implicite que l’homme aurait détruit ? Ici, l’articulation de la littérature et des sciences fait problème, tandis que les philosophes sont loin de s’accorder entre eux : les débats internes à l’éthique animale anglo-saxonne reposent sur des prémisses étrangers à la déconstruction que radicalise aujourd’hui la philosophie continentale de l’animalité. Réouvrir la question de l’animal, longtemps sacrifiée au primat d’un logos anthropocentrique, c’est comme l’a dit Derrida réouvrir la « question du pathos » pour se diriger ailleurs : un ailleurs reconnu et parcouru déjà en littérature.
Jean-Paul Engélibert, Lucie Campos, Catherine Coquio et Georges Chapouthier (dir.)
Format : 15,5 x 21 cm. Nombre de pages : 308 p. ISBN : 978-2-7535-1291-7
Disponible en librairie. Prix : 18,00 €
Page de référence de l’ouvrage dans le catalogue des PUR
Les auteurs :
Jean-Paul Engélibert est professeur de littérature comparée à l’université de Bordeaux 3. Ses publications portent sur les frontières de l’humain, à travers notamment la représentation du travail, le motif de l’homme artificiel et la question de l’animal.
Lucie Campos, docteur en littérature comparée, enseigne à l’université de Poitiers. Ses travaux portent sur le traitement de la conscience historique dans la pensée contemporaine,et sur la relation entre littérature, critique, théorie et philosophie depuis le XIXe siècle.
Catherine Coquio est professeur de littérature comparée à Paris 8. Ses travaux portent sur les relations littérature-politique, les mutations du nihilisme et de l’utopisme, W. Benjamin, R. Musil, I. Kertész, J.M. Coetzee.
Georges Chapouthier, de double formation biologiste et philosophe, est directeur de recherches au CNRS. Il a notamment publié L’homme, ce singe en mosaïque (Odile Jacob, 2001) et Kant et le chimpanzé. Essai sur l’être humain, la morale et l’art (Belin, 2009).