Conférence proposée par David Smith, dirigeant du groupe « Astroparticules » du Centre d’études nucléaires de Bordeaux-Gradignan (CENBG), de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3), du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS). Son sujet principal de recherche est l’étude des pulsars en rayons gamma. Il fait partie de l’équipe qui a réalisé le ‘Large area telescope’ (LAT), instrument principal du satellite Fermi mis sur orbite par la NASA en 2008. Ses analyses des données de ce télescope spatial utilisent largement les résultats des observations de pulsars en ondes radio effectué à Nançay (Sologne).
L’astronomie moderne scrute le ciel en radio, micro ondes, lumières IR visible et UV, rayons X et rayons gamma. Les rayons gamma se comportent comme des particules (des photons). Les appareils qui les captent, dans l’espace ou sur Terre, ressemblent aux détecteurs qu’on trouve auprès des grands accélérateurs comme au CERN. Je raconterai comment ils marchent, en m’appuyant sur les exemples du satellite Fermi de la NASA et d’un télescope très particulier sur lequel David Smith a travaillé aux iles Canaries.
Il est né et a grandi à Berkeley, en Californie, avec un diplôme de l’Université de Californie (1981). Son doctorat en physique des particules élémentaires à l’Université d’Illinois lui a été accordé en 1988, pour ses contributions à l’expérience CDF sur le collisionneur de protons avec antiprotons « Tevatron », près de Chicago. La découverte du quark Top par CDF repose en partie sur ses travaux.
Ayant vécu à Genève (1959), Strasbourg (1971), et Paris (École Polytechnique, 1982), il a voulu revenir en Europe, et en 1989 s’est établi à l’Institut National de Physique Nucléaire (INFN) à Pise, en Italie. Il a développé un télescope innovateur de rayons gamma astronomiques au sommet de La Palma dans les îles Canaries, en exploitant la lumière Tcherenkov émise dans les cascades atmosphériques de particules. Entré au CNRS en 1995, il a travaillé pendant dix ans à la reconversion de la centrale solaire « Thémis » (Pyrénées Orientales) en télescope de rayons gamma, et à son exploitation.
Depuis 2004, ses travaux sont tous centrés sur l’exploitation de Fermi, qui a multiplié par vingt le nombre de pulsars connus aux hautes énergies. David Smith est co-auteur d’environ deux cents articles dans la Physical Review, l’Astrophysical Journal, et d’autres revues.
Nous sommes confus, mais l’enregistrement audio n’a pas fonctionné. La conférence n’est pas disponible.
Diaporama de la conférence :