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Hôpital et service public

mercredi 24 mars 2010

Table ronde organisée par l’association Aspes (Accès aux soins, perspectives et santé) avec la participation de André Grimaldi, professeur à l’hôpital Pitié Salpêtrière Paris, auteur de « l’hôpital malade de la rentabilité » (Fayard) et Didier Bernus, Secrétaire général de la fédération FO santé.
Neuf français sur dix estiment que l’hôpital public remplit bien ses missions (selon une étude TNS Sofres publiée en 2009). On nous dit par ailleurs que l’hôpital public est en déficit. Ici et là on ferme des lits, on supprime des postes, on ferme des hôpitaux. L’hôpital public serait en crise, il fallait le réformer. C’est l’argument des « réformateurs » qui se succèdent à son chevet, en particulier depuis 2003. Un déficit, c’est la différence entre les recettes et les dépenses. Les cliniques privées assurent aux investisseurs des taux de rendement à deux chiffres…
De quoi est malade l’hôpital ? De ses recettes ou de ses dépenses ? Qui décide réellement de cet équilibre ou qui décide le déséquilibre ?
La loi Hôpital, patients, santé et territoires votée en juillet 2009 indique en son article premier que les établissements de santé publics, privés et privés d’intérêt collectif participent indistinctement à la politique de santé publique.
Au delà de ces données contradictoires, quels sont les enjeux d’un débat sur l’avenir du service public hospitalier?

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