Table ronde avec Michèle Rosellini, maîtresse de conférences de littérature française honoraire à l’ENS Lyon ; Dalila Boitaud Mazaudier, autrice et metteuse en scène ; Claire Poirson, comédienne, réalisatrice, metteuse en scène et autrice et François Veilhan.
Animée par Dominique Moncond’huy, professeur émérite de littérature, université de Poitiers.
« Je n’ai jamais quitté le camp », ne cessait de répéter Marceline Loridan-Ivens. De fait, bien des rescapés des camps nazis ont éprouvé ce sentiment d’avoir été libérés mais de n’être jamais sortis des camps.
À cela s’est ajouté, dès leur retour et durant des décennies, l’incapacité d’être entendus, et compris. Condamnés à être là, de retour parmi les vivants, tout en étant encore et toujours en partie « là-bas ».
Un paradoxe, ou presque, vécu tant psychiquement que physiquement, au plus profond de la chair. Comment les femmes, en particulier, ont-elles pu vivre cette existence de « sur-vivantes » ?
Enrichie du témoignage de personnes qui les ont connues et entendues, cette table ronde évoquera les grandes figures que furent l’autrice Charlotte Delbo et la cinéaste documentariste Marceline Loridan-Ivens.
Précédée par Une scène jouée dans la mémoire, pièce de théâtre de Charlotte Delbo, mise en scène
et jouée par Claire Poirson, Cie L’Extra-théâtre.
Avec le soutien de la Maison de la poésie de Poitiers, à l’occasion de l’année anniversaire de la libération des camps.
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