Documentaire de Ken Ung et Patrick Bernard, avec les témoignages d’Eliane et Pierre Dubois | 2018 – 52 min
Deux explorateurs suisses, Pierre et Eliane Dubois sont partis en 1978 explorer les monts Kordofan au Soudan. Ils y ont réalisé le premier grand film documentaire jamais tourné sur les Nouba. Ils ont filmé le quotidien et les rituels de ce peuple à la fois mystérieux et fascinant de beauté. Au fil des trente dernières années, la riche culture des Nouba s’est éteinte, ce film constitue donc aujourd’hui une mémoire précieuse pour les descendants de ce peuple fascinant et pour l’humanité toute entière.
Dans le cadre des préludes du festival Anako du film ethnographique, sur le thème des peuples de l’eau, qui se déroulera du 22 au 25 juin à Loudun et à l’ethno-musée Anako du Château de Verrière à Bournand.
Patrick Bernard
Ethnographe engagé de renommée internationale, fondateur d’Icra International, du Fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones et de la Fondation ANAKO, Patrick Bernard se consacre depuis maintenant cinquante ans aux peuples de tradition orale les plus menacés. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, le réalisateur et le producteur de plusieurs séries télévisées qui comptent à ce jour une cinquantaine de films de télévision diffusés sur les chaînes de France télévisions et du monde entier comme France 5, Arte, Ushuaïa TV, Discovery Channel ou National Géographic, Lauréat de nombreux prix pour ses films et ses ouvrages dont le grand prix de l’UNICEF pour l’ouvrage Grains d’Hommes, ou le lion d’or du film documentaire pour le film « Les Oubliés du temps », Patrick Bernard est également lauréat de la Fondation de la Vocation sous les parrainages du professeur paléontologue Yves Coppens et du poète, ancien président du Sénégal Léopold Sédar Senghor.
À l’origine du Festival Anako du Film Ethnographique, il est également fondateur en 1988 du mouvement international de solidarité avec les peuples aborigènes, ICRA International, consultant auprès des Nations Unies, aujourd’hui présent dans de nombreux pays mais aussi de la Fondation Anako en 2010 qui œuvre à la constitution et à la sauvegarde des mémoires audiovisuelles des cultures de tradition orale, de la Péniche Anako qui déploie ses activités de passerelle entre les cultures du monde sur le bassin de la Villette à Paris, de l’ethno-musée Anako du château de Verrière au confins du Poitou, de la Touraine et du Val de Loire et de son antenne saumuroise basée en un lieu chargé d’histoire de la ville de Saumur, le château de la Reine de Sicile.