Le bonheur au XVIIIe siècle

jeudi 29 mars 2018

Conférence de Guilhem Farrugia, docteur en littérature française de l’université Paris IV-Sorbonne et professeur agrégé à l’université de Poitiers, membre du FoRell et du Centre d’étude de la langue et de la littérature française XVIIe et XVIIIe siècles ; et Anouchka Vasak, maître de conférences en littérature française, co-responsable du réseau Perception du climat à l’Ehess et co-directrice de la collection Météos aux éditions Hermann.

Le bonheur a-t-il été une idée neuve du XVIIIe siècle ? Un véritable sursaut caractérise le passage entre une notion discrète, peu répandue dans les premières décennies des Lumières et ce qui en fin de siècle s’impose comme un thème majeur et dominant, ayant conquis l’espace littéraire et philosophique. Le renouvellement conceptuel est autant à l’œuvre dans les systèmes de morale que dans la peinture, dans la littérature romanesque et d’imagination, la poésie, le théâtre, ainsi que dans les écrits intimes, les autobiographies, mémoires et correspondances. Qu’est-ce qui fait la spécificité du bonheur au XVIIIe siècle ? Quelle place tenait cette notion dans la société d’alors ? Quelle est sa modernité ? Cette communication propose de revenir sur l’idée du bonheur dans la littérature et la pensée françaises au siècle des Lumières en soulignant la solidarité entre le mouvement des idées et l’analyse de la société et des arts. Des auteurs majeurs illustrent l’expansion de cette idée-slogan : Rousseau, Voltaire, Diderot…

À l’amphi III de l’UFR Lettres et langues de Poitiers.

Sans leur union, point de bonheur, estampe, [s.n.], Paris, 1793-1795. Allégories de la Justice, de la République et de la Vérité.

Enregistrement

Et aussi