Conférence de Mathilde Fenelon, maître de conférences à l’université de Bordeaux et praticienne hospitalière au CHU de Bordeaux. Elle est clinicienne dans le domaine de la chirurgie, et développe des stratégies d’ingénierie osseuse dans le domaine maxillo-facial.

Face au vieillissement de la population, les stratégies de bio-ingénierie offrent un potentiel croissant pour la réparation de tissus ou d’organes. Cette recherche pluridisciplinaire repose sur des compétences en chimie des biomatériaux, en biologie des cellules souches progéniteurs, en modèles précliniques pour évaluer l’efficacité de ces produits d’ingénierie tissulaire et leur devenir après implantation dans la partie lésée.

Les travaux de recherche fondamentale et /ou expérimentale autour de ces produits d’ingénierie tissulaire ne cesse de croitre depuis ces dernières années. Néanmoins, ces activités doivent s’inscrire dans un cadre réglementaire fixé par le code de la santé publique et les bonnes pratiques relatives à la préparation, conservation, transport, distribution et cession des tissus, cellules et préparations de thérapie cellulaire. La traduction clinique et la commercialisation sont évidemment plus accessibles pour les produits les plus simples dépourvus de tout facteur cellulaire (cellules autologues par exemple) ou tout facteur bioactif (facteur de croissance).

Nous donnerons l’exemple d’une matrice composite à base de polysaccharides naturels, supplémentée en particules d’hydroxyapatite pour des applications en ingénierie osseuse et principalement dans le domaine de la chirurgie maxillo-faciale.

Dans le cadre du cycle de conférences L’humain recomposé. Sous la direction de Lydie Bodiou, maîtresse de conférences en histoire de la Grèce antique, Herma, université de Poitiers et Thierry Hauet, professeur, praticien hospitalier, directeur de l’Irtomit, Inserm, CHU, université de Poitiers.

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Crédit : anastasgisin